Maths au lycée: Libri et Chasles, l'Académie des Sciences et les manuscrits

lundi 22 septembre 2008

Libri et Chasles, l'Académie des Sciences et les manuscrits

Le comte Guglielmo Brutus Icilius Timeleone Libri-Carucci dalla Sommaja, dit en français Guillaume Libri ou le comte Libri, né à Florence le 1er janvier 1803 et mort à Fiesole le 28 septembre 1869, est un mathématicien et bibliophile italien, tristement célèbre pour ses nombreux vols de livres rares.

L'article de Wikipédia


Lui succéda à l'Académie des Sciences Michel Chasles


En juillet 1857, le mathématicien présenta à l'Académie des sciences une série de lettres inédites de Pascal, que le faussaire Vrain-Lucas venait de fabriquer. Elles établissaient qu'avant Newton, l'auteur des Pensées avait découvert le principe de l'attraction universelle. Un savant anglais fit observer qu'on y trouvait des mesures astronomiques bien postérieures à la mort de Pascal. Approvisionné une nouvelle fois par Vrain-Lucas, Chasles montra alors des lettres où Galilée

communiquait à Pascal les résultats de ses observations.

Le savant anglais remarqua cette fois que dans une lettre de 1641, Galilée se plaignait de sa mauvaise vue, alors qu'il était complètement aveugle depuis près de quatre ans. Surgit alors une nouvelle lettre, postérieure à la précédente et datée de décembre 1641, dans laquelle un autre savant italien apprenait à Pascal que Galilée, dont la vue n'avait cessé de baisser, avait fini par la perdre entièrement.

Ses collègues de l'Institut prirent la chose avec bonne humeur, mais à l'étranger — à Londres en particulier — on fit des gorges chaudes du manque d'esprit critique des scientifiques français. Quant à Chasles, il se montra désespéré de s'être fait ainsi mystifier. D'autant que, comme on l'apprit plus tard, il avait acheté à Vrain-Lucas d'autres lettres, d'Alexandre le Grand à Aristote, de Jules César à Vercingétorix, de César à Cléopâtre, toutes rédigées dans un faux vieux français.

Aucun commentaire: